1. Immobilier
  2. Actualités immobilières à ST JEAN DU FALGA
  3. Le marché immobilier retrouve son équilibre en 2025

Le marché immobilier retrouve son équilibre en 2025

Publié le 13/01/2025
En 2024, le marché immobilier a connu une dynamique contrastée

Après un premier semestre difficile marqué par une chute des volumes de vente, une reprise notable s’est amorcée dès l’été, culminant avec une forte croissance au dernier trimestre. Cette année se clôt avec environ 780 000 transactions, un retour au niveau de 2015, et une légère hausse d’activité globale de 2,8% pour le réseau CENTURY 21.

L’Ariège et plus particulièrement le bassin appaméen, a récemment traversé un ajustement de son marché immobilier, avec une baisse des prix qui pourrait revitaliser les ventes. Actuellement, on observe une diminution des prix de l'immobilier de l'ordre de 7 à 10 % selon les secteurs, ce qui représente une opportunité clé pour les acquéreurs.

Facteurs de reprise :
La baisse des taux d’intérêt (stabilisés entre 3% et 3,5%), la maîtrise de l’inflation, et l’assouplissement des conditions de crédit ont contribué à revitaliser le marché. Les prix ont poursuivi leur ajustement à la baisse : -3,8% pour les maisons et -0,7% pour les appartements sur l’année, permettant aux ménages de concrétiser leurs projets d’achat, malgré une réduction des surfaces acquises.

Tendances générales :

  • Les acquéreurs prennent davantage de temps pour finaliser leurs achats, les délais atteignant 99 jours pour les maisons et 97 jours pour les appartements.
  • La résidence principale reste la motivation principale des transactions (66,8%), tandis que l’investissement locatif continue de reculer à 25,5%.


Alors que plusieurs régions affichent une reprise des volumes, certaines, comme la Bretagne, connaissent encore des baisses d’activité. Des hausses de prix sont observées dans des zones spécifiques comme la Bourgogne-Franche-Comté (+4,3%).

 

Bilan 2024 du marché immobilier ancien en Ariège :

En 2024, le marché immobilier ancien en Ariège a affiché des chiffres révélateurs, mettant en lumière des opportunités d’acquisition attractives pour différents types d’acheteurs.

Maisons :

  • Prix moyen d’acquisition : 167 000 €
  • Prix moyen au mètre carré : 1 192 €/m²
  • Surface moyenne des biens acquis : 140 m²

Les maisons anciennes continuent de séduire grâce à leur bon rapport qualité-prix. Avec une surface moyenne de 140 m², elles répondent aux attentes des familles ou des acheteurs recherchant un cadre de vie spacieux. À un prix moyen de 167 000 €, ces biens restent compétitifs sur le marché, favorisant ainsi l’accession à la propriété.

Appartements :

  • Prix moyen d’acquisition : 77 000 €
  • Prix moyen au mètre carré : 1 305 €/m²
  • Surface moyenne des biens acquis : 59 m²

Le segment des appartements, bien que plus limité, offre des opportunités intéressantes. Avec un prix moyen de 77 000 €, ces biens sont accessibles aux jeunes acheteurs ou aux investisseurs. Leur surface moyenne de 59 m² en fait une option idéale pour les couples ou les personnes seules, tout en restant compatible avec des budgets maîtrisés.

 

Marché en 2025 pour l’Occitanie :
En 2025, l’Occitanie devrait confirmer sa dynamique positive amorcée fin 2024. Les volumes de vente sont attendus en hausse, soutenus par des prix encore compétitifs et une forte attractivité résidentielle dans des villes comme Toulouse et Montpellier. La région pourrait également bénéficier de l’afflux d’acheteurs cherchant à quitter les grandes métropoles pour des territoires offrant une meilleure qualité de vie. Les délais de vente devraient cependant rester au-dessus de la moyenne nationale, reflétant une demande qui prend le temps de bien se positionner sur un marché en rééquilibrage. Les tendances à la baisse des prix dans certaines zones rurales pourraient également favoriser un retour progressif des investisseurs locatifs, actuellement en recul.

 

La niche des passoires énergétiques : une opportunité en 2025

En 2025, les réglementations liées aux performances énergétiques des biens immobiliers continuent de façonner le marché. Les « passoires énergétiques », bien que contraintes par des exigences croissantes, représentent une niche intéressante pour les investisseurs avisés. Ces biens, souvent nécessitant une rénovation pour être remis aux normes, bénéficient de prix attractifs. Avec des aides publiques telles que MaPrimeRenov’ ou des dispositifs fiscaux avantageux, ils offrent un fort potentiel de valorisation à moyen terme, tout en répondant à la demande croissante de logements éco-responsables.

 

Perspectives pour 2025 :
Pour l’année 2025, plusieurs mesures et évolutions pourraient contribuer à soutenir et dynamiser le marché immobilier :

  • Faciliter les transactions dans l’ancien en maintenant des conditions d’accès au crédit favorables, tant en ce qui concerne les taux d’intérêt que les réglementations associées.
  • Éviter des mesures fiscales pénalisantes dans le cadre du Projet Loi de Finances 2025, telles qu’une augmentation des droits de mutation (DMTO) ou des taxes sur les plus-values des résidences principales, qui pourraient freiner le marché.
  • Relancer le marché du neuf, actuellement en difficulté, par des actions ciblées : développement de l’aménagement du territoire, incitations fiscales, réduction des coûts de construction, et soutien au logement social.
  • Instaurer un statut clair et avantageux pour les bailleurs privés, afin de stabiliser et encourager l’investissement locatif.
  • Maintenir une inflation maîtrisée (entre 1,6 % et 1,7 % selon les prévisions) pour préserver le pouvoir d’achat des ménages et éviter une hausse brutale des taux d’intérêt.
  • Favoriser une légère baisse des taux d’emprunt, en cohérence avec l’inflation, pour atteindre un niveau situé entre 2,75 % et 3,25 % sur 20 ans.
  • Surveiller le taux de chômage afin qu’il reste dans les prévisions (7,8 %) pour soutenir les projets d’achat des ménages.

 

De plus, il est essentiel de changer la perception de la situation du marché immobilier, qui, malgré ses défis, a enregistré près de 780 000 transactions en 2024. Une communication efficace sur la baisse significative des prix des deux dernières années pourrait encourager les acheteurs. Enfin, il sera crucial de sensibiliser les vendeurs afin que la baisse des taux d’emprunt ne conduise pas à une nouvelle hausse des prix, freinant ainsi le rééquilibrage du marché.

Suivez l’actualité immobilière et rejoignez-nous