Quelques conseils pour éviter les cambriolages.
Cependant, quelques mesures peuvent permettre de diminuer les risques.
- Sécuriser les accès :
Dans plus de 54% des cas, les cambrioleurs ont forcé la porte d'entrée, les fenêtres étant fracturées dans 22% des cas.
S'assurer que ses serrures sont fiables reste alors l'attitude la plus prudente. Pour compliquer la tâche des voleurs, il faut opter pour une serrure multipoints, certifiée A2P. Impossible dès lors de faire céder la porte avec un simple pied de biche. Les prix sont extrêmement variables (de 150 euros à plus de 600 euros) et l'intervention d'un serrurier professionnel est recommandée.
Renforcer sa porte est également conseillé. Certains cambrioleurs n'hésitent pas à découper une porte pour éviter d'avoir à forcer une serrure. Vous pouvez dès lors investir dans une porte blindée, dont le coût moyen oscille entre 1 500 et 3 000 euros. Pour dépenser moins, vous pouvez également poser sur votre porte un blindage, un encadrement métallique ou encore des pommelles tridimensionnelles, c'est-à-dire renforcées, comme le détaille l'Observatoire de la sécurité, une association de serruriers.
Rendre vos fenêtres plus sûres est à envisager. Vous pouvez installer des vitres anti-effractions, super résistantes aux chocs. Vous pouvez également renforcer vos volets. Les portes vitrées sont par ailleurs privilégiées par les malfaiteurs.
Sachez que tous ces dispositifs ne représentent pas une garantie contre les effractions. Leur objectif est de ralentir le travail du voleur, et de le rendre suffisamment compliqué et bruyant pour qu'il attire l'attention.
- S’équiper d’une alarme :
Faire fuir le cambrioleur qui craint d'être découvert par un voisin est là encore l'objectif. Plusieurs types de dispositifs peuvent ainsi être installés pour détecter les mouvements, les bris de vitre ou l'ouverture d'une porte. Plutôt que de déclencher une simple sirène, certains dispositifs permettent d'alerter immédiatement une entreprise de sécurité susceptible d'appeler la police, mais aussi d'enfumer un intrus.
Flashez votre voleur. Moins onéreux que les alarmes, les détecteurs de présence peuvent être installés à l'extérieur d'une maison. Ces dispositifs déclenchent des éclairages que n'apprécient jamais les voleurs, bien que la grande majorité des cambriolages se déroulent de jour.Si vous équipez votre logement de ces dispositifs d'alerte, signalez-le clairement, pour décourager d'emblée un malfaiteur intéressé. Vous pouvez aussi bluffer en affichant un panneau "Attention chien méchant", même si vous ne possédez pas de chien de garde.
- Simuler votre présence :
Faites croire que votre logement est occupé. La plupart des cambriolages se déroulent en l'absence des occupants. Vous avez alors tout intérêt à faire croire que vous êtes là, car un cambrioleur guette les logements vacants.
Obtenir la collaboration d'un voisin est le meilleur moyen de se prévenir contre ce genre de ruses. En pénétrant chez vous, en ouvrant les volets pendant quelques heures et en relevant le courrier, il empêchera le cambrioleur de croire que la voie est libre.
Simulez votre présence avec des équipements, si vous êtes en froid avec vos voisins, ou que vous vivez dans une maison reculée. De nombreux appareils comme les postes radios ou les téléviseurs comportent des systèmes de mise en route programmée. Allumés pendant quelques heures dans la journée, ces dispositifs peuvent donner l'illusion d'une habitation occupée.
- Appeler les services de l’ordre :
Appuyez-vous sur les professionnels. Depuis 1974, policiers et gendarmes proposent l'opération "Tranquillité vacances", pendant la période des congés estivaux. Une simple inscription dans votre poste de police ou votre gendarmerie locale suffit, précise le ministère de l'Intérieur. Votre logement est alors susceptible d'être inspecté, à n'importe quel moment par une patrouille, pendant votre absence. Depuis 2009, cette opération a été étendue à l'ensemble des périodes de congés scolaires.